Rue des Carmes Ilot 2

Orléans | 2025

Infos

DU XVIÈME AU XXIÈME SIÈCLE, RESTAURATION, CONSTRUCTION, INSERTION

La plupart des bâtiments situés en front de la rue des Carmes ont connu des évoluations dans leur construction. Certains d’entre eux datant du XVIème siècle se sont vu rajouter un niveau eu XIXème. Tandis que les façades elles ont connu des modifications puiqu’elles sont caractéristiques du XIXème
siècle.
Il s’agit aujourd’hui d’en respecter la composition, de valoriser ce Patrimoine historique mais aussi de lui donner une nouvelle dynamique. Le parti architectural repose sur l’équilibre des échelles et des matières en rapport avec l’expression d’ensemble XIXème de la rue des Carmes, ses nuances d’enduits blanc-gris, l’ardoise de ses toitures, même si les composants de cette rue sont pour certains d’époques diverses, plus anciennes, mais remaniés au fil du temps.

CONSTRUCTION
Comme expliqué précédemment, le bâtiment accolé au 55 rue des Carmes côté cour présente de graves désordres structurels . Sa démolition étant indispensable et son emplacement idéal, il a été décidé d’y implanter un nouveau bâtiment reprenant la mitoyenneté avec le bâtiment en pan de bois
du 53 rue des Carmes.
L’approche volumétrique est très simple, elle reprend la typologie du bâtiment initial. Cela permet au projet de s’inscrire dans la volumétrie générale de la ville ainsi que de s’adapter à l’échelle de l’ilôt.
Il faut noter que la partie Nord de cet ensemble architectural se distingue par son traitement de façade ainsi que son usage. En étroit accord avec l’ABF, il a été décidé qu’il convenait de marquer cette particularité dans la volumétrie du nouveau bâtiment.
Plusieurs éléments vont renforcer cette volonté:
- à la manière d’une faille, un retrait de 1 mètre est appliqué sur la partie concernée,
- des balcons sont mis en place en R+1 et R+2 afin d’apporter une respiration au coeur d’ilôt permettant ainsi de détacher légèrement la construction neuve par rapport au bâti existant du 55 rue des Carmes,
Il s’est avéré qu’il était souhaitable de créer une connexion en RDC entre les deux cours du coeur d’ilôt, la percée renforce donc cette volonté de dissociation.
Les larges ouvertures en RDC permettent la création d’une percée visuelle entre les deux cours et garantissent un apport lumineux adapté au commerce qui s’y trouve (schéma 3).
Largement présente à Orléans, la pierre de souppes est ici utilisée comme revêtement principal en façade. Cet usage permet une bonne intégration du projet dans son environnement, et sa clarté garanti d’avantage de luminosité
à ce cœur d’ilot relativement dense. Afin d’apporter un aspect plus contemporain au bâtiment, le revêtement de pierre se retourne en toiture. La lecture du volume s’en verra facilitée, un
point non négligeable au vue de la complexité de lecture de l’ensemble de l’ilôt.
Les teintes de panneaux métalliques coulissants sont proches de celles de la pierre de souppes beige.

équipe

LINÉAIRE A (architecte conception + enveloppe)
AR Architectes (Architectes Exécution - suivi de chantier)
UBC (BET Structure)
INNOVATION FLUIDE (BET fluides)
EURL3C (OPC)

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